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Et Si Je Créais Une Blogroll?

25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 23:55

A la faveur d'une insomnie nocturne, après une journée radieuse passée à boire le soleil, me rendre compte que j'ai, que nous avons en tant que collectivité mondiale, vécu ces vingt-trois derniers mois, par vagues, sous perfusion. Et que la vraie vie comme le printemps, le feu sous la glace, est prête, se doit!, d'éclore - d'éclore en explosion - et que c'est pour demain. 

Me lever, prendre mon carnet pour le noter, ne jamais oublier cet élan; vouloir allumer ma bougie des moments volés, celle qui accompagne mon yoga du matin depuis jeudi dernier, avant le couperet (mais je le savais), une éternité, fleur d'oranger. Découvrir que l'odeur est partie. Saloperie de pandémie. Le feu en perfusion. Par procuration. 

Oui il y a du printemps 2018 dans ces quelques jours engourdis par les microbes. La langueur, la tête vide, le soleil omniprésent. Les nouveaux projets, la vie devant soi, pas le choix. De l'inconnu, bien sûr. Mais avec un petit i. Celui-ci ne fait pas vraiment peur, contrairement à celui de ce printemps-là. 

Printemps 2018. Printemps 2020. Deux mondes fracassés. Et tous les autres printemps, suspendus entre la glace de la nuit et l'embrasement du jour. Equinoxe. Naviguer dans les entre-deux plutôt que chasser les extrêmes. Vers ce qui vit à nouveau, portant en germe la rage résolue d'un nouveau recommencement, Temps suspendu, glacial, de l'hiver, ses brouillards et ses mystères. Emballement de mars, toujours plus vite, toujours plus fort, puis avril et mai, comme si ça ne devait jamais s'arrêter. Toujours créer, se recréer, pousser, repousser les limites, jusqu'à l'épuisement, jusqu'à l'apothéose. Réinventer, se retrouver, grandie d'une année de plus. D'une vie, ou dix mille, de plus. 

Mais pour l'instant, encore un peu, couver. Comme les braises sous la cendre. S'attiser d'un peu de vent du soir ("la bise, ça nettoie"). Rougeoyer dans la nuit. Bonne nuit. 

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20 juin 2021 7 20 /06 /juin /2021 14:35

   Tu vas où s'arrête la route, là où commence le lointain

RT si toi aussi parfois ton GPS patauge un peu et t'envoie valdinguer dans les champs

   Là où le vent dans les herbes boute jusqu'à demain le trop certain

Comme la perspective de la prochaine montagne à escalader, tu veux dire? Bonne idée, oui, remettons-la à demain, c'est si agréable cette légère brise sur la peau, on est pas bien sur ce petit banc à l'ombre?

   Tu vas là où le vent voleur dérobe d'un tour de main ce dont de manquer tu as peur et libère ton quotidien

Comme par exemple le bouchon de la crème solaire? Le sachet qui contient les fruits secs? Ou bien le tic-tac de l'horloge, dieu sinistre, effrayant impassible dont le doigt nous menace et nous dit "Souviens-toi!"...

   Toujours plus loin, toujours plus loin, tu vas toujours, toujours plus loin

Oui enfin, le chemin des crêtes du Jura ne fait après tout que 320 km... 

 

   Tu aimes comme on ravale sa bière parce qu'un ami s'en va demain

Euh... pas super délicate, l'analogie Q, là...

   Comme elles sont lourdes tes paupières quand tu me reviens au matin

Je vois tout à fait ce que tu veux dire. Moi aussi j'ai un peu de peine à me motiver quand le sommeil revient enfin après une nuit à se faire voltiger en son, lumière et rafales de vent toute la nuit par l'orage dans le hamac. 

   Tu aimes comme on part faire la guerre en Espagne le jour de la Toussaint

Attends, attends. Une semaine sans radio ni internet et on est en guerre? Genre, ça se passe bien la fin du monde derrière mon dos, tranquille, peinard?

   Tu aimes comme quand derrière Prévert on se réveille républicain

Ah oui, c'est vrai. On est en plein Pride Month, j'avais oublié. (ou alors c'est encore un truc mal traduit du suisse-allemand)

   Toujours plus loin, toujours plus loin, tu vas toujours, toujours plus loin

Moui, moui, tu l'as déjà dit. 

 

   Tes utopies dansent devant toi

Comme ce rêve que tu caressais ce matin d'arriver au sommet avant 10h, histoire d'éviter les heures chaudes de la journée et leurs cascades de transpiration vaines. Vigilance: si tu as la tête qui tourne, ça peut être un signe de déshydratation, reprends donc un coup de flotte. Tu as bien mis ta casquette, au fait?

   Dessus tu veux mettre le grappin

Arrête ton char, Ben Hur, on a jamais parlé de Via Ferrata!!!

   Jeu de la souris et du chat ou du chevreuil, du mulot, du renard, de la marmotte, de la vache allaitante, ...

   Qui t'entraîne toujours plus loin

Toi aussi tu commences à te demander si toutes ces montagnes pleines de cailloux ça va vraiment finir par s'arrêter un jour?

 

   Montre-moi le chemin de tes doutes Et s'il n'avait pas plutôt fallu prendre l'autre droite, au dernier embranchement? T'imagines si la buvette est fermée quand on arrive? Je me demande s'il ne serait pas plus sûr de s'arrêter pour remettre - oui encore - de la crème solaire. 

   Je meurs de tes questions sans fin On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés? On est bientôt arrivés?  

OUI, ça lasse. 

   Je sais les réponses te coûtent Mais pas autant qu'un café au Kurhaus sur le Weissenstein 

   Quand à ta course elles mettent un frein Oui, enfin, pas autant que ce troupeau de seniors suisse-allemands qui viennent de débarquer de leur car et défilent en rangs si serrés qu'ils te barrent complètement la route depuis dix minutes. 

   Toujours plus loin, toujours plus loin, tu vas toujours, toujours plus loin

Ben non, justement tu vois, pas tant que ça présentement (voir supra)

 

   Moi j'aime ma terre et sa patience

Moi je viens du magnifique pays de Vaud, qu'on atteint après environ 212,74 km et 5 cantons, donc oui, "patience" c'est le bon mot. 

   L'odeur qu'elle laisse sur mes mains

Après quelques jours sans douche, tu vas voir qu'il n'y a pas que tes mains qui auront une odeur

   Et le miracle d'une semence qui donne un champ au début juin

Des champs remplis de vaches! <3

   A l'évidence dans tes errances

Héééééééé! T'as fini de traiter mon sens de l'orientation!?

   Marcher en se tenant la main surtout quand tu es seul-e...

   N'est qu'une encouble à ta cadence surtout dans les chemins de montagne où deux pieds c'est déjà un de trop vu la largeur...

   Toi qui pourtant toujours reviens  Bon chien! 

   Toujours plus loin, toujours plus loin, tu vas si loin, mais tu reviens.

Comme moi, avec le train de 10h53 depuis Noiraigues ce matin, tiens. 

 

 

Une magnifique chanson porteuse d'espoir, de cloques et de transpiration, en hommage à Bon Pour Ton Poil. Et à toutes les randonnées passées, présentes et à venir, parce que quand même c'est bien cool. 

 

"Toujours plus loin", Pierrot le Fou (Madame, 2008)

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 16:29

Pour des raisons pratiques (principalement infantiles), nous gardons nos produits ménagers et domestiques sur la terrasse, sous clé. On le sait, avec les variations de températures varie la consistance des liquides. Le liniment et l'huile d'olive - son deuxième ingrédient principal, bravo si vous le saviez: vous êtes parent - figent d'octobre à avril les mauvaises années, éventuellement en juillet les très mauvaises. 

 

Avec le froid polaire des derniers jours, j'ai découvert ce matin que le vinaigre pouvait également geler. 

 

Mais là où ça devient carrément intéressant, c'est que la bouteille d'eau de fleur d'oranger avait explosé sous la poussée du gel, alors que celle d'eau de rose était parfaitement fluide. Les deux en verre, de même contenance, rangées l'une à côté de l'autre. Deux soeurs jumelles, l'une morte et répandue au sol en des milliers d'éclats, l'autre en pleine vigueur, ne demandant qu'à en découdre.

 

Je cherche une analogie poétique, je ne la trouve pas.  

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 13:00

La neige a fondu ce matin, finis les skis et les patins

     True story.

C'est l'printemps

 

Ca f'sait longtemps qu'on l'attendait depuis quoi? oh à peine 3-4 mois, en trépignant

Même qu'on était un peu inquiets bof, tu sais, en Suisse on se fait pas trop d'illusions, hein: des fois l'hiver dure jusqu'en août

C'est l'printemps

     Enfin une bonne nouvelle!

 

Allez venez ma demoiselle, on va faire comme les hirondelles voler bas pour annoncer la pluie? ah non!

C'est l'printemps

 

On va danser joue contre joue et on aura plus froid du tout hihihihihihihihihihihi

 

[Pout pout pout pout pout pouuuuuut]

 

Y'a une saison qui s'fait la malle

Et l'autre qui s'ramène en sandales.

     Bon, par mesure de précaution attendez quand même encore un peu avant de sortir les robes de plage.

 

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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 08:45

J'ai pleuré toute la nuit la perte de mon collier. Oh, un collier tout bête. Un pendentif, principalement. En forme de coeur, juste sa forme, comme dessinée d'un trait au crayon d'argent, et à l'intérieur duquel passe la chaînette. 

Je me l'étais offert, de moi à moi, quelques jours avant mon premier voyage avec mon amoureux il y a plus de six ans.  Je l'ai porté presque tous les jours depuis, hormis une période après la naissance de notre fils qui, à trois jours, avait découvert qu'il pouvait passer ses minuscules doigts dedans. J'avais peur qu'il se blesse. En passant ses minuscules doigts dans mon coeur. Oh la poésie facile. 

A l'origine il y avait de petites pierres incrustées à l'extérieur, une dizaine peut-être. Elles sont toutes tombées, les unes après les autres, laissant comme autant de petits cratères rappelant que ce qui est un jour peut ne plus l'être. C'est un autre style. Ca ne me dérange pas. Ce qui compte c'est que je pense aux deux hommes de ma vie chaque fois que je vois son reflet dans un miroir. 

Mais qu'il profite d'un week-end où et mon amoureux et mon fils sont loin de moi pour se faire la malle, ça c'était difficile à avaler. 

Je l'ai pleuré toute la nuit. Au matin il était au sol, à côté du portemanteau, où il était tombé en s'accrochant à mon foulard en rentrant hier soir. 

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:00

Quelques menus plaisirs des premières chaudes journées d'été:

- faire la vaisselle à l'eau froide

- se nourrir d'une énorme salade avec des petites graines, accompagnée d'un sandwich au pain noir brie et pomme

- observer son fils de presque trois mois s'hypnotiser des ombres projetées par les feuilles des arbres sur le macadam

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 15:30

Automne, monotone, sanglots longs, violons, feuilles mortes et marrons. 

 

Quand j'étais petite, on passait souvent du temps chez mes grands-parents, en vacances et le week-end. Autant chez nous on restait plutôt dedans, autant chez eux on était tout le temps fourrés dehors. Pourquoi? Tout simplement parce qu'ils habitaient une immense maison entourée d'un énorme jardin avec une allée encadrée de marronniers et même un petit bois (mais si!).

 

En automne, on sortait les rateaux et ratisse que ratisse, on nettoyait tout ça proprement pour que les pluies d'octobre ne puissent pas faire pourrir les feuilles et englissader le chemin. Evidemment, c'est Grand-Papa qui se tapait surveillait le feu de joie pendant que nous prenions le goûter au chaud avec Grand-Maman une fois qu'on avait fini de jouer.

 

Mais plus encore que les tas de feuilles mortes dans lesquels se rouler, j'aimais à collectionner les marrons. Rond, brillant, le marron.

 

J'offrais mes trésors à ma grand-maman, qui s'en faisait des colliers qu'elle s'enroulait autour du cou et empilait au pied de son lit avec des petits cris de joie. C'est que les marrons c'est souverain pour les rhumatismes, paraît-il.

 

Quand la récolte avait été particulièrement bonne, Grand-Papa sortait ses outils et nous bricolait une ménagerie avec du fil de fer et des allumettes. Quand on a vidé leur maison il y a quelques siècles, je n'avais plus ratissé chez eux depuis au moins quinze ans mais certains de ces animaux végétaux étaient encore à leur place, sur l'étagère dans la chambre "des enfants". Avec leurs copains en pâte à sel, et ceux aussi en pâte à modeler.

 

Grand-Papa et Grand-Maman dorment ensemble au cimetière depuis quelque temps déjà, et pourtant chaque automne, quand revient la saison des marrons, je ne peux m'empêcher d'en glisser un ou deux dans ma poche, un peu malgré moi. Et regrette de ne plus avoir personne à qui les offrir.

 

Rond, brillant, le marron.

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 17:27

L'an dernier, j'ai incompréhensiblement fait défaut à Nekkonezumi qui m'avait invitée à participer à la radio des blogueurs de l'été. J'espère que l'invitation est toujours valable parce que j'ai enfin trouvé ma chanson. 

 

En hommage aux intempéries généreuses de ce mois de juillet qui aura vu pour la probablement première fois de l'histoire du festival fermer tous (TOUS) les parkings du Paléo pour raison de mers de boue, je vous présente ceux qui accompagnent mes sessions sport depuis quelques semaines déjà: 

 

 

The Black Keys - Hell of a Season

 

 


 

 

 

 

 

Je ne nomine personne parce que je suis pour la spontanéité mais ça me fera plaisir que tu t'y participes à cette jolie initiative (mais oui, toi: tu verras, ça prend pas long). Pour participer, les explications c'est par ici. Et pour écouter, on clique sur le bouton magique ci-dessous. 


celui-là -> écoutez la radio des blogueurs

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 10:00

Quand vous lirez ce billet, je serai déjà rentrée (trop bien attrapés, les cambrioleurs), mais à l'heure où j'écris ces lignes, je suis à deux heures de traverser le pays en train pour randonner quatre jours entiers. Or qui dit rando dit sac à dos, et qui porte son sac à dos réfléchit bien à son contenu avant de partir, ce serait quand même dommage de rentrer avec une tendinite de la clavicule.*

 

J'aime bien randonner à cette période de l'année: il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, ni trop beau temps, ni trop pluvieux. La météo idéale étant couvert sans risque d'averse, entre 12°c et 18°c. Mais c'est tout personnel.

 

"Qu'y a-t-il dans ton sac, grmbl, la Cassis!", me direz-vous. Eh bien voilà, pour quatre jours, quatre nuits (dont 2 en dortoir), 2x quatre heures de transports publics et 4x 25km à pied, je me suis munie des choses suivantes:

  • mon fidèle sac à dos, contenance 25l.
  • mes chaussures de marche: duh
  • 2 paires de chaussettes de marche (tellement merveilleuses qu'elles tiennent 48h sans sentir des pieds)(mais si!) et une paire pour le soir/nuit
  • des culottes et un soutien-gorge de sport qui tient tout comme il fautTMI
  • 2 pantalons de yoga, élastiques et confortables, qu'on peut subtilement remonter au genou quand il fait trop chaud
  • 2 t-shirts à manches 3/4
  • 2 camisoles pour mettre dessous s'il fait froid ou seules s'il fait chaud
  • une jaquette en polaire qui me sert de veste
  • un pashmina en coton qui peut aussi servir de serviette de douche, de pagne (ne pas prendre de pyjama peut s'avérer scabreux pour le pipi de minuit quand on dort en dortoir) ou de nappe à pic-nic
  • une veste de k-way ET le pantalon assorti qui va bien pour la pluie et le vent
  • le duo du soleil gagnant casquette/crème solaire
  • 2 bouquins de poche (ici un Irvine Welsh et un Terry Pratchett) et mon iPod pour la lecture audio pendant les insomnies
  • et ma trousse de toilette/pharmacie, contenant brosse à dent, mini dentifrice, mini savon, pince à épiler et coupe-ongles (les saveurs savent), sparadrap, échantillons de perskindol chutchut pas de marque, paracétamol, boules quies, bicarbonate de soude et, gros luxe, une brosse à cheveux qui normalement me permet de ne pas avoir à utiliser le bicarbonate de soude (les saveurs saventbis)
  • ne reste plus qu'à ajouter une bouteille d'eau, un couteau qui coupe et un épluche-légumes au kit "bouffe de survie" (fruits secs, noix, chocolat, viande séchée, pommes/carottes, tartelettes de Linz) et c'est parti.

Et le croirez-vous? ça suffit très très bien.** 

 

 

 

 

*Non je ne campe pas quand je suis à pied: mon sac à dos est trop petit pour y ajouter sac de couchage et tente. Par contre, j'ai des sacoches de vélo, et expérience faite, elles permettent complètement de partir quatre jours (et quatre nuits) en complète autarcie. En vélo.

 


**Quoique, à la réflexion, moins d'épluche-légumes et un soutien-gorge de rechange auraient été plus judicieux.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 18:00

Il n'est pas complètement impossible, cher ami, que mon aspiration à la simplicité te soit restée complètement inaperçue. Pourtant, si tu étais un peu plus attentif, tu te serais rendu compte que rien que dans ces colonnes, on ne transmet que l'information la plus essentielle. Ce qui, il faut bien le dire, tranche avec une certaine frange des internets (et du monde en général) pour qui l'objectif ultime au quotidien semble être de produire, finalement, (et là je cite Shakespeare) beaucoup de bruit pour rien.

 

Eh bien figure-toi, mais oui, que durant les derniers mois, je me suis par exemple attelée à réduire mon volume de paperasse maison (vive les sauvegardes électroniques!), passant ainsi de quatre (4) classeurs d'archives moisissant à la cave (oui, moisissant: c'est très humide) à zéro (0). Merci le scanner et la déchiqueteuse du bureau (et PDF Tools, mon meilleur ami pour la gestion documentaire). Ne reste plus qu'un "en-cours" et un "contrats" - parce que quand même, on ne peut pas tout passer en archives - et une jolie sauvegarde sur disque dur externe pour le reste.

 

J'ai aussi entamé, sérieusement, ma réserve de savons. Et de bougies, pour ce que ça vaut. On a les collectionnites qu'on peut, ma foi.

 

Vider la réserve de bières m'est par contre pour le moment une vraie inverse de tonneau des Danaïdes (oh la jolie image). Va savoir pourquoi, ça se remplit plus vite que ça ne se vide, je passe mes samedis à ramener des bouteilles consignées au magasin, je te dis pas l'image de fille rangée que ça me donne.

 

Enfin, la technologie m'aide pas mal de son côté: hier soir, en essayant de réparer un port/câble de transmission pour-si-un-jour-je-voulais-allumer-ce-gros-écran-bruyant-au-salon, je me suis rendu compte que mon lecteur de DVD était définitivement mort. 


 

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