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Et Si Je Créais Une Blogroll?

21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 06:00

Le premier s'appelait O* et représentait tout ce dont une fille de 16 ans peut rêver. Comme dans un film américain pour teenagers. Beau, sportif, bronzé, avec ce rien de canaillerie qui rend le souffle du danger si attirant. Mais lui-même aimait son bong plus que moi et les drogues nous ont perdu. Le bon côté de la chose c'est qu'il m'a dégouté des skaters et de la fumette.

 

Le deuxième était nettement plus adulte. S* avait 10 ans de plus que moi, un boulot et une vie déjà un peu entamée. Il était romantique et touchant. Mais trop peu sûr de lui et à la longue s'est révélé incapable de mener une vie à deux sans m'écraser. Etre une fille trop intelligente peut se révéler être une malédiction parfois. Complexe d'infériorité peut-être. Les cicatrices de cette époque se réveillent parfois, entamant ma belle confiance en moi. Maltraitance peut-être est le nom de cette tendance manipulatrice à te faire croire que tu n'es rien alors que tu es tout. Comme si tu avais tout à prouver tout le temps alors que c'est perdu d'avance.

 

Ensuite, avant, il y a eu G*. G* avec qui j'ai vécu une grande histoire platonique entre 18 et 19 ans, rythmée de rendez-vous manqués. Qui m'avait plaquée en pleine lune de miel parce qu'il ne se sentait pas capable de s'occuper de moi. Et que j'ai retrouvé quelques années plus tard au retour d'un voyage au bout du monde. Le premier avec qui j'ai pu réellement envisager ma vie.

 

Et puis P*. Mon mari, mon rêve incarné. Merveilleux jusqu'au bout des ongles. Mais qui venait de trop loin, sur une planète que je ne pouvais incorporer à la mienne. Qui restera probablement toujours l'amour de ma vie. Mais c'était une autre vie et elle n'était pas mienne.

 

Je me demande si, quand on a longtemps été seul, l'on perd cette aptitude à la vie à deux. A 20 ans, c'est normal, à 30 ça pèse parfois mais on est encore capable d'apprécier sa belle indépendance. A 40 c'est foutu. On est trop embourbé dans ses petites routines qui nous rendent incapables d'aller au-delà de soi.  
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