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Et Si Je Créais Une Blogroll?

2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 11:00

Je ne sais si c'est une tendance mondiale ou si je souffre juste d'un biais de proximité, mais il semble que certains trouvent de bon ton de suspendre toute consommation alcoolisée le temps d'un mois - février parce que c'est le plus court pour les uns, octobre parce que ça rime avec "sobre" pour d'autres

 

Hasard du calendrier, il y avait déjà beaucoup trop de soirées picole pré-agendées en octobre pour ma première participation; novembre a donc été préféré. Et étonnamment, ça a été plus difficile que prévu. Pas spécialement parce que je mourais d'envie de me défoncer la tronche (ou alors juste un ou deux vendredis après-midi ensoleillés au sortir du bureau), mais plutôt parce que quand, en société, tu te limites au sans-alcool, tu te retrouves assez rapidement avec l'impression d'être dans le désert d'Atacama. Sorti du coca (bêh), thé froid (beurk) et autres infusions pour grand-mère au goût de vieux papier mâché (comment  te dire), les endroits où tu peux trouver ton bonheur sont particulièrement limités. Et gâchent bien plus ton plaisir que le fait de ne pas pouvoir accompagner tes copains sur un petit Calamin.

 

Et puis il faut être assertif. TRES assertif. "Non merci, votre apéro au basilic du jardin qui n'existe que chez vous et qui est compris dans le repas - contrairement à mon jus de tomate hors de prix dégueu de chez Granini -, ce sera pour une autre fois." "Oh! Le patron nous offre un verre de moscatel ou d'amaretto, à choix, parce qu'on a l'air dêtre ces clients sympas? Oh bin non, juste un café s'il-vous-plaît". "Ah ah, être né un premier novembre et avoir envie de le fêter avec les collègues au champagne, quelle ironie! (un verre d'eau pour moi)(non, je ne suis pas enceinte, merci, bisous)"

 

Mais à l'issue de ce mois de novembre incluant un anniversaire, un week-end en amoureux, plusieurs sorties au restaurant, un taloz, deux semaines de brouillard et de pluie et un enterrement, j'ai le plaisir de vous annoncer que je n'ai pas flanché une seule fois. Et que la bière de Noël de Docteur Gab's, inaugurée hier dans leur nouveau local de la Claie-aux-Moines, est vraiment excellente. 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 12:30

Tu me connais depuis assez longtemps maintenant, lecteur gourmand des réseaux mondiaux partagés, pour savoir que je suis légèrement obsessionnelle et que quand je décide de mettre de l’ordre dans ma vie je fais les choses comme il faut sinon ça ne vaut même pas la peine comment veux-tu comment veux-tu.

 


Hors donc cet été j’ai décidé qu’il fallait quand même que, avec ma manie de compiler maniaquement tout ce qui a l’air sympa, je me mette enfin à tester toutes ces recettes grâce auxquelles je pourrai enfin aborder les repas canadiens avec un œil autre que celui de la peur viscérale de ne pas être à la hauteur. Et pas seulement les trois ou quatre mêmes biscuits que je cuisine en quantité industrielle chaque année aux environs du vingt décembre ! Mais tous les autres, et pis des gâteaux, et pis des tartes, et pis des mousses, et pis des crèmes (pas de salé parce que moi j’aime seulement pâtisser).

 


Et c’est comme ça qu’on se retrouve un vendredi après-midi avec des listes de courses plus longues que le plan de travail à base principalement d’œufs, de sucre, de farine et de graines de pavot.

 


Même que si tu veux que je t’en refile quelques uns, de ces biscuits, pour mettre plein de miettes sur ton clavier au bureau avec ton café de quinze heures, c’est très faisable. A la limite, même, ça m’arrange.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 11:00

En parlant de thé, tiens bin l'autre jour par exemple, je me suis fait une petite concoction à base de thé de jasmin (probablement périmé depuis longtemps puisque ramené de mon Chinois préféré à Bruxelles en mars deux mille quatre), de réglisse, de jus de citron et de jus de grenade. Résultat un peu acide, mais rafraîchissant; un peu de sucre aurait été le bienvenu si ma religion ne me l'interdisait pas.

 

Sinon le thé du paradis est pas mal aussi. Evidemment, seul comme ça il n'est pas aussi bon qu'au Café Saint-Pierre mais comme je ne veux pas mourir du diabète, ah bin tiens hein bon. L'avantage, c'est que je peux me faire ma petite théière tranquille le soir pour avoir mon litron de thé froid prêt à être emporté au bureau au matin. Et qui si au bureau il fait froid, bin je peux stocker ma bouteille au frigo jusqu'au lendemain et me faire une petite tasse de thé chaud! Tada! 

 

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 11:00

Gens de l'internet!

 

 

 

 

Toi qui arrives si souvent chez moi en tapant "gorge qui pique" et "déhabillée dans la rue", tu te demandes quel sirop je te conseille pour faire du vélo - et je t’en félicite! 

 

Car s'il y a un blog qui ne parle ni de sirop, ni de vélo (enfin un peu de vélo mais jamais entre les repas) c'est bien celui-ci! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais comme il faut bien user de certains artifices pour gonfler son pagerank, je m'en vais de ce pas te livrer quelques uns de mes secrets.

  

  

  

 D'abord, mon vélo. Il est gris.

 

Ensuite, mon sirop préféré c'est "Mûre sauvage", mais tu peux le trouver que dans une abbaye paumée vers Grignan.  









Dans ma ville qui monte beaucoup beaucoup - même que y'en a pas tellement, des cyclistes, du coup - il y a plusieurs encroits où tu peux boire des sirops sympas. Je te ferai une liste, à l'occasion (tu peux m'aider dans les comm').

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 22:30
Imaginons. Imaginons un instant – mais ce n'est que pure fantaisie – laissons notre esprit dériver et s'emballer un peu ohlala il galope comme neige au soleil! Non sérieux. 
 
Imaginons que votre amoureux vienne demain soir souper chez vous. Pourquoi pas? Demain ce n'est que mardi, pas de raison qu'y ait pas des amoureux qui viennent souper chez vous un mardi. 

En plus vous êtes d'humeur joyeuse, festive, tralala. Et surtout persuadée qu'il vous croit (à tort! à tort!) piètre cuisinière. Du genre à se nourrir de tartines. Ou pire, de détenir contre leur volonté des légumes en phase avancée de décomposition dans votre frigo. 

Du coup vous vous dites tiens! j'ai que 2'000 cadeaux à emballer pour un anniversaire mercredi et pis des tas de manucures à faire, si je lui cuisinais un truc? 

Alors les lasagnes dans le four (les lasagnes c'est facile hein, c'est juste le grand ménage de la cuisine derrière qui est un peu fastidieux), vous branchez comme une grande votre wi-fi pour récupérer la super recette de dessert sur les internets et tiens, non, pas de réseau. Et moi qui avais pensé à tout, même au kirsch et à m'envoyer le lien par e-mail juste pour être sûre... Bon ben on en est quitte pour recommencer le grand ménage de la cuisine en attendant que ça revienne (sauf que c'est déjà propre alors vous passez directement à l'étape bain, vous l'avez bien mérité) 

Et des heures plus tard, quand même, une lueur d'espoir, un sourire sur vos lèvres échevelées, la connexion revient. 

Alors oui le beurre est dur comme du caillou. Oui les amandes râpées sont pleines de mites. Oui vous mettez du jaune d'oeuf partout et ne savez plus où est le kirsch. Mais triomphez quand même de toutes les adversités (vous êtes super forte en lutte contre les adversités) (surtout dans une cuisine) (où y'en a plein). 

Minuit et demi. La suprise est au four. Et vous vous remettez de bon train au grand ménage de la cuisine (et si on en profitait pour laver les rideaux?)
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 23:59

Il est des rencontres parfois. Pas forcément celles qu'on attendait ou celles qu'on avait cherchées, mais celles qui sont là. Et qui remettent les choses en place (la vie est un puzzle géant où l'on passe son temps à chercher comment en combiner les pièces pour en faire un assemblage cohérent).

Ce soir D* avait apporté avec elle une pièce oubliée, et qui éclaire aujourd'hui une partie du pourquoi.

Quatorze ou quinze ans peut-être qu'on ne s'était vues, elle ne se rappelait même pas de moi. Fantôme d'une époque où nous n'étions rien. Parce que nous étions des filles. Que nous n'avions pas le niveau. Nous n'étions pas destinées à combattre, et pourtant c'est précisément ce que nous voulions faire. Et dans la même catégorie encore!

 

La première fois que je suis venue le prof a même rigolé parce que je ne savais pas qu'il fallait être au moins ceinture orange. Et pourtant je suis restée. Je l'ai fait. Je les ai tous faits. Sans me plaindre. En prenant sur moi. Beaucoup, c'est vrai. Et si je ne sais toujours pas par quel moyen miraculeux je suis rentrée chez moi ce soir-là, je suis revenue quand même la semaine suivante. Et puis la suivante. Et la suivante encore.

Je n'étais rien et je voulais exister, être quelqu'un dans cet univers qui niait ma pertinence. Etre reconnue comme celle qui en avait (et ce d'autant plus que je n'en avais pas). Et cet épisode a gravé mon caractère pour toujours.

Des métaphores guerrières qui expriment notre rage de vaincre les préjugés et la discrimination, notre violence à plier, malléer, faire entrer notre volonté dans les cadres d'un univers qui ne se comprend qu'en lui-même. Combattre. Ecraser. Attaquer. Mourir. Nier la peur et la souffrance. Et revenir à l'entraînement suivant avec deux fois plus de détermination.

Je ne t'en veux pas, D*, de ne pas t'être souvenue de moi. Moi non plus je ne me rappelais pas. Mais ce pragmatisme et cette rage, je sais maintenant qu'ils existent. Et je sais d'où je les tiens.  
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 23:00
Ce soir, et malgré une journée épuisante, sursaut de survie (c'est samedi soir, que diable!) pour échapper au douillet cocon. Au sortir de la pizza, un choupinou au bras de sa grand-maman sur l'asphalte déjà envahi par les chacals à l'assaut de la ville. Un ado en tête-à-tête avec une vieille, un samedi soir qui plus est. La classe. Respect. 
 
Cinq minutes plus tard, dans le bus, deux petites nénettes se font coller et paient cash, sans broncher, leur amende de 60.- chacune. 
 
Samedi soir dans ta face, ce soir la jeunesse m'éclate.  
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 23:12
Ce soir, après 3 jours de harcèlement sans faille, mon portable s'est tu, ma boîte e-mail n'est plus saturée, aucun nouveau message sur facebook et personne sur msn. La semaine est déjà bien entamée, j'ai cuisiné les lasagnes pour les amies iraniennes qui s'en vont demain. Mercredi déjà et j'attends toujours des nouvelles de mon futur. Qui ne m'apporte pas les nouvelles escomptées et le temps est long. Et tout ce silence assourdissant. 
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 20:40
Ce soir je cherche un sujet pour ma chronique quotidienne (ou presque... oui bon). Et je ne trouve pas. 
De quoi parler, en effet? Des anciens collègues croisés à l'arrêt du bus? Des CV triés tout au long de la journée? Des post-it à coller là où il faut signer? Du trampoline et des sessions de foot déglinguées? Des apéros de réseau où on revoit plein de gens sympas?
Non, de rien, simplement. Juste que j'ai passé une putain de bonne journée. Que je suis contente d'être où je suis et de savoir - un peu - là où je vais. Pour ces prochains mois. Pour ces prochaines semaines. Et que je suis drôlement contente que cette voiture m'ai ratée hier.  

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