Je ne suis pas libre. J'ai conserves, tu vois.
Conserves?
Oui. Conserves.
Je ne te cache pas qu'en ce vendredi matin je ne sais plus tout à fait ce qui m'a pris, mais au moment de l'inscription ça avait l'air super comme tout, ce cours.
C'était, je me souviens*, le dix-sept janvier (un mardi). Je ne sais pas, le froid de l'hiver, les jours courts, le blues post-vacances de Noël, ça avait l'air d'être une super idée.
Ou alors la concurrence des collègues qui semblent passer leurs nuits à mariner des concombres et des champignons pour amener leur pots au matin et frimer devant tout le monde...
Bref, j'ai rendez-vous à dix-neuf heures avec environ trois pots d'un demi-litre chacun et mon destin, qui me paraît bien mal parti. Parce qu'un maître ès cuisinage qui commence une recette avec des environ dans les quantités m'a tout l'air d'être un drôle de gogo.
Mais j'irai coeur vaillant - parce qu'à coeur vaillant rien d'impossible, c'est bien connu. Et qu'en matière de conserves, je suis un peu vierge.
*Et surtout c'est marqué sur le formulaire récapitulatif exhumé hier soir de ma boîte à chaussures dédiée aux papiers importants.
update du 23 juin: conserves réalisées:
de gauche à droite: purée de pommes; haricots; ratatouille; début d'oignons confits (bonus de fin de niveau pour avoir fini trop tôt, qu'il reste encore à finir de confire: à peine quelques heures à feu très doux paraît-il)
Et comme on le voit, les quantités sont effectivement un peu aléatoires... Ah! Ah!